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Etre amoureux d'une région, et plus précisemment dans cette région d'une ville et essayer de partager cet amour avec le lecteur ou la lectrice voilà qui ne devrait guère poser de problèmes, si ce n'est la modération car toute passion entraîne l'excés.
..." Au loin, les sapins dévalaient les versants abrupts jusqu'au pied des collines ondoyantes, tapissées de chênes rouvres, d'érables et de châtaigniers. Plus bas, les alignements d'oliviers et de figuiers striaient la plaine en longeant les pinèdes. Partout, au bord des chemins, dans les moindres infractuosités du sol, sur les murs blancs des petites maisons inondées de soleil, des milliers de fleurs éclatées de lumière chantaient les couleurs de l'arc en ciel.
- Al Andalus, terre promise ..."
Extrait du roman "le testament de l'Omeyyade" de Jacques Cardona et Gérard Soliveres (chapîtres IV - l'exil)
Un peu d'histoire, ou 3500 ans en quelques lignes !
Les première traces de civilisation à Almuñecar remontent à 1500 avJc, à l'âge de bronze. Environ 900 ans avJC, l'endroit devint une colonie phénicienne, et lorsque les romain l'envahirent au 3ème siècle avJc, ils trouvèrent une cité organisée, dont l'économie reposait sur la salaison du poisson. Les romains conservèrent le nom de Sexi qui devint SEXI FIRMUM IULIUM.
A l'époque d'Al Andalus, le conquérant maure Al Idrisi découvrit l'intérêt de cette ville, mais ce n'est qu'en 755, sous le règne d'Abderraman Ier, qu'elle passa sous le contrôle direct de la cour d'Elvira.
C'était alors la place forte de la côte, un HISN ou château, d'ou l'origine de son nom arabe : HISN AL MONACAR (le château caché)... Il est vrai que lorque l'on voit le site d'Almuñecar en venant du large, la masse de la forteresse se confond avec le relief environnant, alors que nombres de châteaux de la même époque étaient construits sur des promontoires le long de la côte, et ne disposaient pas de ce "camouflage" naturel (Merci Ali !).
L'économie reposait sur les productions agricoles (canne à sucre, bananes, raisin...etc). La ville avait son port, ses quartiers, ses marchés et une grande mosquée.
Durant toute la période d'Al Andalus, ce fut une dépendance du califat de Grenade, et sa principale place forte maritime. La ville connut son apogée, en cette période, sous le règne Nazaries.
Aprés la défaite maure à la bataille de Baza en 1489, la côte granadine se rendit aux rois catholiques Fernando et Isabelle, elle était ainsi reconquise et convertie, trois ans avant la chute du dernier califat maure d'Al Andalus, soit au moment de l'abdication du Calife BOABDIL le 2 janvier 1492, Boabdil, qui fut banni d'Al Andalus, commençat son exil en embarquant sur un navire berbère dans le port de Hins Al Monacar, devenue ALMUÑECAR.
Aujourd'hui
Almuñecar est une ville de 25.000 habitants permanents, elle se trouve dans la province de Grenade, elle même faisant partie de la région autonome d'Andalousie.
Almuñecar - frontière française (Hendaye) : 1000 kms
Almuñecar - Madrid : 500 kms
Almuñecar - Malaga : 70 kms
Almuñecar - Sevilla : 280 kms
Almuñecar - Cordoba : 230 kms
Almuñecar - Granada : 60 kms
Almuñecar - Pistes de ski Sierra Nevada : 90 kms
Deux aéroports sont proches d'Almuñecar : GRANADA et MALAGA.
Ce dernier étant de loin le plus "pratique" et le mieux desservi, quelle que soit la destination ou la provenance d'un visiteur. (Almuñecar-aéroport de Malaga, environ 1 heure)
Les habitants de cet endroit se nomment toujours les SEXITANOS, héritage de la période phénicienne, alors que l'appelletion officielle est Almuñequeros.
Qu'ils soient ici remerciés de nous avoir adopté avec le sourire et d'avoir fait de nous d'apprentis Sexitanos ou Almuñequeros ... au choix !
Toutes les photos du blog se trouvent dans les différents articles que je vous invite à feuilleter , et n'hésitez pas à me faire part de vos impressions ou commentaires !
Bonne visite ... y hasta luego !